EDITO

 

Et oui: me revoilà parmi vous pour me distraire un peu... Je m'ennuie sur la planète de emonsite. J'ai toujours une très grande et irrésistible envie de vous faire part dans cet espace de paix, des émotions qui m'envahissent lorsque l'inspiration se fait trop pressante. Tel les cordes d'une harpe aux sons mélodieux, mon coeur et mon âme vibrent à l'unisson de cette musique céleste qui m’enveloppe toute entière. La musique des mots tourne dans ma tête en même temps qu'une mélodie se précise jusqu'à ce que je cède. Il faut que je retranscrive ce que je ressent à cet instant précis! Si je suis endormie, je me réveille et me lève pour coucher sur un bout de papier, n’importe lequel selon où je me trouve, les mots qui se pressent sous ma plume. Lorsque je vais quelque part, j’ai toujours sur moi mon dictaphone pour enregistrer ce qui me vient à l’esprit lorsque telle ou telle situation s'offre à mon regard, m’interpelle et que mon émotion est à son comble.  

 

Tout ce qui touche à la musique m'emporte vers des pays imaginaires et lointains. Mon corps est là, visible; mais vidé de mon esprit qui vagabonde. Je vais là où seule je peux enfin me sentir bien. Je connais ce chemin qui me mène à la création. Il a dû être emprunté par bien d'autres poètes avant moi... Des mers intérieures aux calmes flux et reflux m’offrent l’inspiration. Je navigue sur ces vagues de mots qui m'hydratent d'envolées poétiques dans lesquelles, souvent, je retrouve l'exaltation et la joie de l'enfantement.

En conclusion:

Les quelques textes présentés sur cet espace, sont le reflet de ce qui se passe au cours de l'existence de personnes que je rencontre ou côtoie journellement. Je m'imprègne de tout ce que je vois, écoute, vis, ressens, déplore, et couche sur le papier mes émotions, mes réflexions, mes impressions, mes colères, révoltes, peines, joies, douleurs etc. Cet espace n’est là que pour vous faire apprécier, au fil des pages,  des poèmes et entre les mots, bien d'autres choses. La profondeur des messages que ces textes délivrent pourrait séduire  ceux qui aiment la poésie.

Écrire est un plaisir, une nécessité, un besoin de faire partager des valeurs que, malheureusement, le monde a volontairement tendance à oublier...

Par ma poésie, je transpose les "les expériences et peines de coeur de mes semblables qui n'arrivent pas ou ne savent pas mettre en mots leurs émotions. J'écris depuis que je suis en âge de comprendre le sens des mots que je lis.

* Vers l’âge de neuf ans, parce que trop seule et n'arrivant pas à m'intégrer aix enfants parce que je changeais souvent d'école, j'ai commencé à inventer de petites histoires, des contes. Ma mère ne s'occupant pas de trop de moi ou si peu et pas intermittence, j'étais souvent livrée à moi-même. Mes rêves me tenaient compagnie. Je couchais toutes mes peines sur le papier. N'étant pas reconnus comme une personne à part entière par mon père que nous avions fui à cause de sa violence dû à son alcoolisme, ni par ma mère qui travaillait pour pouvoir subvenir à nos besoins, je me suis tournée vers mes professeurs, cherchant leur reconnaissance. Toujours dans les cinq premières, de ne me faisais pas que des amies! Mais j'avais l'habitude d'être solitaire... Je n'ai pas souvenance d'une amie d'école particulière, ni même le nom d'un de mes professeur et encore moins du nom des écoles que j'ai fréquenté. Je n'ai que de vagues souvenirs de ma scolarité. Je n'ai pas eu d'amis (es),  pas eu d'enfance ni même d'adolescence. L'écriture, la lecture furent mes seules passions. Les soeurs furent seules aussi pour m'accompagner dans mon évolution intellectuelle, physique et morale. Les seules pour m'aider à  grandir et me construire afin de devenir une femme.

Je n'ai pas eu d'amies adultes qui soient vraiment sincères envers moi  ni de vie sociale: la cause en étant mon métier qui ne se prêtait pas aux amitiés naissantes ni anciennes. Le peu de connaissance que j'avais s'éloignaient peu à peu de mon époux et de moi même à cause du métier de Famille d'accueil pour personnes âgées que je pratiquais chez moi dans ma propre villa que nous avions transformé en maison de retraite pour gagner notre vie. Aucune connaissance avec laquelle je puisse devenir proche. Encore aujourd'hui je vis seule dans mon coin depuis que j'ai pris ma retraite. Mon époux qui était pompier professionnel est également en retraite, mais  je suis toujours une solitaire dans mon âme. Mon mari Jean-Michel est un amour  bien sûr! Mais...

Mes enfants qui sont mariés maintenant m'aiment; mais chacun fait sa vie... Mon mari ne sait pas quoi faire pour me rendre heureuse! Mais il ne saura jamais combler le vide que je ressens au fond de moi. Ce vide, c'est mon histoire. Rien ne remplacera la solitude qui n'habite depuis ma toute petite enfance. Je me lie pourtant facilement, mais je me fais toujours avoir car lorsque je donne mon amitié, je donne tout et les gens qui se veulent de mes amis en profitent. De ce fait,  par la force des choses, je ne garde pas d'amis (es) car je n'aime pas la trahison. Ce sont mes écrits qui seuls comblent le vide que je ressents dans tout mon être et qui me nourrissent d'exaltation quand je crée. je part dans des pays imaginaires, je vis des amours imaginaires comme j'aimerais les vivre en vrais, j'écris pour les coeurs masculins en peine et aussi pour les coeurs féminins solitaires, désespérés aprés une rupture. 

Sur le troisième blogs que je n'ai pas encore reconfiguré, vous pourrez lire un roman que je vais mettre en ligne par deux trois pages à la fois. J'espère que vous viendrez le lire et me dire ce que vous en pensez? Cordialement votre.

 

 N.Ghis.