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Par Amour Passion le 7 Décembre 2010 à 17:44
Un homme ça pleure aussi.
Moi l'homme, et bien je pleure
Je n'y peux rien, je pleure
Une blessure au coeur
Je pleure, je pleure.
Les hommes aussi ça pleurent
Vous voyez bien, je pleure
Perdu dans mes erreurs
Je pleure, je pleure.
Elle était cet amour
Que j'avais attendu
Toujours gaie et gentille
Jamais un mot de plus.
Elle était ma moitié.
Tous les deux, ça collait.
Je suis comme assommé :
Je croyais qu'elle m'aimait.
Moi l'homme , et bien je pleure
Je n'y peux rien, je pleure
Un poignard dans le coeur
Je pleure, je pleure.
Que vaut un homme en pleure
Perdu dans sa douleur
Perdu dans ses erreurs
Il pleure, il pleure.
Je sais que c'est finit
L'amour a des caprices
Que bien souvent les hommes
Ont du mal d'accepter.
Lorsqu'il faut s'incliner
Quand l'un des deux décroche,
Qu'on n'peut plus rien sauver
A quoi bon insister.
Mon l'homme et bien je pleure...
Texte écrit en 2003
Amour Passion
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Par Amour Passion le 24 Octobre 2010 à 18:16
Acier Trempé
Le fil d'argent de mon existence
Lie mon corps à mon âme en silence
Même lorsque je suis en partance
Pour d'autres avenirs qui balancent
Entre peines et dérives où je danseMa vie, au jour le jour et dépense,
Jour après jour, mes seules tendances
Qui savent combler mes exigences.
Je ne parlerai pasDes choses qui me poussent,
Des choses qui me boostent,
Qui me font avancer
Je ne parlerai pas
De tout ce temps qui passe,
De tout ce qui me lasse,
Qui me fait déprimer.
Je suis faite d’un acier tremps
Dont sont faites ces mêmes épées
Forgées, trempées dans le même bain
Dont est issu mon propre destin.
Je sais bien, que de jours en matins,
Que de bêtises en erreurs, tout s’efface;
Mais ma vie n’en ait qu’à la préface
Bien trop tôt avant que je ne trépasse .
Je ne parlerai pas
Des choses qui me poussent,
Des choses qui me boostent,
Qui me font avancer.
Je ne parlerai pas
De tout ce temps qui passe
De tout ce qui me lasse,
Qui me fait déprimer.
Je veux prendre à la vie
Bien plus qu’elle ne me doit
Et brûler mes envies
Sur ce que je n’ai pas.
Il faut que je m’enivre
De bruits, d’odeurs, d’amour
Où je veux aimer libre,
Quel que soit mon parcourt.
Je ne parlerai pas
Des choses qui me poussent,
Des choses qui me boostent,
Qui me font avancer.
Je ne parlerai pas
De tout ce temps qui passe
De tout ce qui me lasse,
Qui me fait déprimer.
Je veux prendre à la vie
Ce qu’elle ne me donn' pas
Et bouffer mon crédit
Sur ce que je n’ai pas.
Ma facture n’est pas lourde
Au regard de la sienne
Et je veux qu’elle comprenne
Qu’elle me doit plus que ça.
N.Ghis. Mélody.
La main et la plume
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Par Amour Passion le 24 Octobre 2010 à 17:09
Descente en enfers
P'tit mec de la zone
à chanter en Rap
Il était une fois un p'tit mec de la zone
Qui grattait sa guitare: un môme
Qui faisait des chansons. Elles étaient pas bidon.
Il rêvait d'être artiste: ça risque!
Il voulait de l'argent, des amis, de l'amour.
Il voulait que ça dur toujours.
Enfin, c'est arrivé: il a eu du succès
Et dans sa vie tout a changer.
Son public l'aimait bien lui, l'artiste sans voix
A connut c'que c'était qu'la gloire.
Il faisait des concerts et dans ce monde à part
On l'considérait comme une star.
Mais ce qu'il savait pas, c'est qu'un jour, les bravos,
Ça finit pas de ronds dans l'eau.
Le p'tit gars ignorait la hargne des médias:
Quand tu te casse la gueule, t'es seul.
C'est comme les amitiés: dès que t'es plus dans le coup,
Elles te laissent te casser le coup.
tous tes copains d'avant: quand t'avais de l'argent,
Se débinent quand y'a l'mauvais temps.
Tous ceux qui le flattaient, qui le considéraient,
qui louaient son talent " les grands!"
Lui ont tourné le dos, parce que mal dans sa peau,
C'est lui qui f'sait des rond dans l'eau.
C'est quand même pas bonnard et c'est quand t'as besoin,
Qu'on te laisse dans ton coin: ça craint!
Tu te retrouves tout seul à ruminer ta peine
Qui, douc'ment se transforme en haine.
Tu rengaines ta rengaine en pensant que demain
Les beaux jours reviendront enfin
Et tu restes chez toi, attendant je n'sais quoi:
Un coup de téléphone?... Personne.
Les fausses amitiés, tant que t'es dans le vent,
Te caresse dans le sens du poil.
Mais c'est dès qu'tu t'rammasses, dès que t'es dans l'impasse,
Qu'y'en a qui t'font boire la tasse.
Et pis tant que t'y es, tu mets à picoler,
Et tu t'noies dans ton verre ta peine
Qui te regarde en face, qui te dit que t'es lâche!
Le nez dans ta mélasse, ça t'casse.
Comme tu comprends plus rien, tu picoles comme un trou
Et ta cervelle n'est plus qu'du moue
Tu vas dans tous les bars et t'éponge pas mal
Jusqu'à c'que tu t'affale: t'es mal!
T'accuse les coups du sort qui s'acharne sur toi:
Dans ta tête sa cogne! Ça cogne!
Tu connais plus ta route, t'es qu'un mec qui s'dégoûte,
Tu t'dis t'es plus qu'une tache, qu'tu t'gache.
De galères en galères, t'écluse de plus belle:
Tu voudrais t'faire la belle... La belle!
Mais t'as pas le courage de flinguer ta bobine:
Le nez dans le farine, tu couine.
Y'a plus que toi et toi dans ton combat liquide.
Ton ennemi c'est toi: Le KID
Qui se regard' en face: étranger dans sa glace,
C'est à toi de sauver la face.
C'est avec ta bouteille qu'tu fous ta vie en l'air
Et tu sais plus quoi faire... Quoi faire?
Quand on touche le fond, les neurones pleins de bière,
Ça finit par une mise en bière.
Si tu veux pas finir dans une caisse en bois,
C'est à toi d'faire le premier pas.
C'est pas grave si tu tombes: tu peux tomber dix fois!
Ce qui compte, c'est de faire un pas...
Texte écrit en 2002
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