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    Un homme ça pleure aussi.

     

     

    Moi l'homme, et bien je pleure

    Je n'y peux rien, je pleure

    Une blessure au coeur

    Je pleure, je pleure.

     

    Les hommes aussi ça pleurent

    Vous voyez bien, je pleure

    Perdu dans mes erreurs

    Je pleure, je pleure.

     

    Elle était cet amour

    Que j'avais attendu

    Toujours gaie et gentille

    Jamais un mot de plus.

     

    Elle était ma moitié.

    Tous les deux, ça collait.

    Je suis comme assommé :

    Je croyais qu'elle m'aimait.

     

    Moi l'homme , et bien je pleure

    Je n'y peux rien, je pleure

    Un poignard dans le coeur

    Je pleure, je pleure.

     

    Que vaut un homme en pleure

    Perdu dans sa douleur

    Perdu dans ses erreurs

    Il pleure, il pleure.

     

    Je sais que c'est finit

    L'amour a des caprices

    Que bien souvent les hommes

    Ont du mal d'accepter.

     

    Lorsqu'il faut s'incliner

    Quand l'un des deux décroche,

    Qu'on n'peut plus rien sauver

    A quoi bon insister.

     

     Mon l'homme et bien je pleure...

     

    Texte écrit en 2003

    Amour Passion 

                                                                                                                                                                                                          

                                                  @BeautyCréas

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    Acier Trempé

     

     

    Le fil d'argent de mon existence

    Lie mon corps à mon âme en silence

    Même lorsque je suis en partance

    Pour d'autres avenirs qui balancent


     
    Entre peines et dérives où je danse

    Ma vie, au jour le jour et dépense,

    Jour après jour, mes seules tendances

    Qui savent combler mes exigences.


    Je ne parlerai pas

    Des choses qui me poussent,

    Des choses qui me boostent,

    Qui me font avancer 

      

    Je ne parlerai pas

    De tout ce temps qui passe,

    De tout ce qui me lasse,

    Qui me fait déprimer.

     

     

    Je suis faite d’un acier tremps

    Dont sont faites ces mêmes épées

    Forgées, trempées dans le même bain

    Dont est issu mon propre destin.

     

    Je sais bien, que de jours en matins,

    Que de bêtises en erreurs, tout s’efface; 

    Mais ma vie n’en ait qu’à la préface 

    Bien trop tôt avant que je ne trépasse .

     

    Je ne parlerai pas

    Des choses qui me poussent,

    Des choses qui me boostent,

    Qui me font avancer.

     

    Je ne parlerai pas

    De tout ce temps qui passe

    De tout ce qui me lasse,

    Qui me fait déprimer.

     

     

    Je veux prendre à la vie

    Bien plus qu’elle ne me doit 

    Et brûler mes envies

    Sur ce que je n’ai pas. 

     

    Il faut que je m’enivre

    De bruits, d’odeurs, d’amour

    Où je veux aimer libre,

    Quel que soit mon parcourt.

     

    Je ne parlerai pas

    Des choses qui me poussent,

    Des choses qui me boostent,

    Qui me font avancer.

     

    Je ne parlerai pas

    De tout ce temps qui passe

    De tout ce qui me lasse,

    Qui me fait déprimer.

     

    Je veux prendre à la vie

    Ce qu’elle ne me donn' pas 

    Et bouffer mon crédit

    Sur ce que je n’ai pas.  

     

    Ma facture n’est pas lourde

    Au regard de la sienne 

    Et je veux qu’elle comprenne

    Qu’elle me doit plus que ça.

     

     

    N.Ghis. Mélody.

     La main et la plume

     

     
     
     
                                                                                                                                                                                                                                                  

      


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    Descente en enfers

    P'tit mec de la zone

    à chanter en Rap 

    Il était une fois un p'tit mec de la zone

    Qui grattait sa guitare: un môme

    Qui faisait des chansons. Elles étaient pas bidon.

    Il rêvait d'être artiste: ça risque!

    Il voulait de l'argent, des amis, de l'amour.

    Il voulait que ça dur toujours.

    Enfin, c'est arrivé: il a eu du succès

    Et dans sa vie tout a changer.

    Son public l'aimait bien lui, l'artiste sans voix

    A connut c'que c'était qu'la gloire.

    Il faisait des concerts et dans ce monde à part

    On l'considérait comme une star.

    Mais ce qu'il savait pas, c'est qu'un jour, les bravos,

    Ça finit pas de ronds dans l'eau.

    Le p'tit gars ignorait la hargne des médias:

    Quand tu te casse la gueule, t'es seul.

    C'est comme les amitiés: dès que t'es plus dans le coup,

    Elles te laissent te casser le coup.

    tous tes copains d'avant: quand t'avais de l'argent,

    Se débinent quand y'a l'mauvais temps.

    Tous ceux qui le flattaient, qui le considéraient,

    qui louaient son talent " les grands!"

    Lui ont tourné le dos, parce que mal dans sa peau,

    C'est lui qui f'sait des rond dans l'eau.

    C'est quand même pas bonnard et c'est quand t'as besoin,

    Qu'on te laisse dans ton coin: ça craint!

    Tu te retrouves tout seul à ruminer ta peine

    Qui, douc'ment se transforme en haine.

    Tu rengaines ta rengaine en pensant que demain

    Les beaux jours reviendront enfin

    Et tu restes chez toi, attendant je n'sais quoi:

    Un coup de téléphone?... Personne.

    Les fausses amitiés, tant que t'es dans le vent,

    Te caresse dans le sens du poil.

    Mais c'est dès qu'tu t'rammasses, dès que t'es dans l'impasse,

    Qu'y'en a qui t'font boire la tasse.

    Et pis tant que t'y es, tu mets à picoler,

    Et tu t'noies dans ton verre ta peine

    Qui te regarde en face, qui te dit que t'es lâche!

    Le nez dans ta mélasse, ça t'casse.

    Comme tu comprends plus rien, tu picoles comme un trou

    Et ta cervelle n'est plus qu'du moue

    Tu vas dans tous les bars et t'éponge pas mal

    Jusqu'à c'que tu t'affale: t'es mal!

    T'accuse les coups du sort qui s'acharne sur toi:

    Dans ta tête sa cogne! Ça cogne!

    Tu connais plus ta route, t'es qu'un mec qui s'dégoûte,

    Tu t'dis t'es plus qu'une tache, qu'tu t'gache.

    De galères en galères, t'écluse de plus belle:

    Tu voudrais t'faire la belle... La belle!

    Mais t'as pas le courage de flinguer ta bobine:

    Le nez dans le farine, tu couine.

    Y'a plus que toi et toi dans ton combat liquide.

    Ton ennemi c'est toi: Le KID

    Qui se regard' en face: étranger dans sa glace,

    C'est à toi de sauver la face.

    C'est avec ta bouteille qu'tu fous ta vie en l'air

    Et tu sais plus quoi faire... Quoi faire?

    Quand on touche le fond, les neurones pleins de bière,

    Ça finit par une mise en bière.

    Si tu veux pas finir  dans une caisse en bois,

    C'est à toi d'faire le premier pas.

    C'est pas grave si tu tombes: tu peux tomber dix fois!

    Ce qui compte, c'est de faire un pas...

     

    Texte écrit en 2002 

     

     

     

     

     

     

     


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